Il y a une fatigue qu’un bon week-end peut soulager.
Et puis il y a l’autre fatigue. Celle qui colle à la peau, même après une nuit de sommeil. Celle qui vide l’intérieur, qui fait perdre l’envie, l’élan, la motivation.
Celle qui s’installe, en silence, jusqu’au jour où le corps ou le cœur disent stop.

Aujourd’hui, j’ai envie de te parler de cet état qu’on appelle l’épuisement.
Pas celui qu’on reconnaît tout de suite, mais celui qu’on minimise, qu’on camoufle, jusqu’à ce qu’il devienne envahissant.

 

Comment savoir si l’on est en état d’épuisement ?

Ce n’est pas toujours évident de faire la différence entre être “juste fatiguée” et être vraiment épuisée.
Voici quelques signes qui peuvent mettre la puce à l’oreille :

  • Une fatigue persistante, même après le repos
  • Des troubles du sommeil : réveils nocturnes, sommeil non réparateur, insomnies
  • Un manque d’envie profond, une perte d’élan
  • Une hypersensibilité émotionnelle : pleurer facilement, s’énerver vite, se sentir à fleur de peau
  • Une sensation d’étouffer intérieurement, de porter un poids permanent
  • Des douleurs physiques inexpliquées : tensions musculaires, maux de dos, oppression dans la poitrine
  • Un décalage entre ce que tu fais et ce que tu ressens au fond
  • Une impression de fonctionner en mode automatique, comme un robot qui ne s’arrête jamais

Tu te reconnais dans certains de ces signes ?
Tu n’es pas seule. Et non, ce n’est pas une question de volonté ou de caractère.

 

Ce qui se passe en toi quand tu es épuisée

L’épuisement, ce n’est pas juste une accumulation de fatigue. C’est un déséquilibre global : mental, émotionnel, physique.

  • Ton corps tire la sonnette d’alarme parce qu’il n’a plus assez de ressources.
  • Ton mental est saturé de pensées, d’injonctions, de responsabilités.
  • Et ton cœur est souvent en conflit : entre ce que tu donnes et ce que tu reçois, entre tes besoins profonds et ce que tu t’autorises.

 

 Pourquoi on s’en rend compte si tard ?

Parce qu’on s’habitue.
Parce qu’on apprend à “gérer”, à “tenir bon”, à faire comme si tout allait bien.
Parce qu’on pense qu’on n’a pas le droit de s’arrêter.

Et puis un jour, on se dit :
“Je ne me reconnais plus.”
“Je n’ai plus envie de rien.”
“Même les choses qui me faisaient du bien ne me font plus d’effet.”

Ce jour-là, il est peut-être temps d’écouter ce que ton corps et ton cœur essaient de te dire depuis longtemps.

 

Que faire quand on sent que ça déborde ?

  1. Faire un vrai point avec soi-même

Prendre le temps, en toute honnêteté, de répondre à ces questions :

  • Comment je vais… vraiment ?
  • Qu’est-ce que je ne supporte plus ?
  • Depuis combien de temps je fais semblant que tout va bien ?
  1. S’autoriser à demander de l’aide

Non, ce n’est pas un signe de faiblesse.
Au contraire : reconnaître qu’on a besoin de soutien, c’est une force immense.

Un accompagnement adapté, respectueux et doux peut faire une vraie différence. Il permet de vider le vase émotionnel, de remettre du mouvement là où tout semble figé, de retrouver de l’espace pour respirer.

  1. Revenir au corps

Parce que le corps ne ment jamais.
Il est souvent le premier à parler… mais le dernier qu’on écoute.

Reposer, ralentir, respirer. Revenir à des gestes simples, doux, conscients.
C’est déjà un acte puissant.

 

L’histoire de Carine (extrait d’un accompagnement)

Carine a 52 ans. Elle est maman de deux enfants et aide-soignante en EHPAD.
Quand elle vient me voir, elle est épuisée, déboussolée, presque au bord du burn-out.

“Je n’ai plus d’envie. Je me lève, je fais ce que j’ai à faire… mais je ne ressens plus rien. Je suis à bout. Et en même temps il est hors de question que je m’arrête, il faut que je tienne le coup”

Elle a passé des années à s’occuper des autres, sans plus savoir comment s’occuper d’elle.
Son énergie est en berne, son moral aussi.
Elle me parle d’un vide intérieur, d’un décalage profond entre ce qu’elle vit et ce dont elle aurait besoin.

Au fil des séances, nous avons travaillé en douceur.
Libéré les charges émotionnelles accumulées.
Dénoué les freins inconscients qui l’empêchaient de se choisir, de se respecter, de poser ses limites.
Nous avons aussi accueilli la culpabilité d’être dans cet état, cette petite voix qui disait qu’elle devait tenir bon, quoi qu’il en coûte.
Nous avons mis des mots sur la peur du regard des autres, sur la difficulté de s’autoriser à ralentir quand on a toujours été “celle qui assure”.
Petit à petit, elle a pu se reconnecter à elle-même, à ses besoins, à ses priorités profondes.
Chaque prise de conscience lui a permis de reprendre un peu d’espace, un peu d’air, un peu de vie.

Et peu à peu… après des hauts et des bas, l’apaisement est revenu. L’énergie aussi.

Elle me dit un jour :
“Je me sens à nouveau capable. Pas de tout faire… mais de m’écouter, de ressentir ce qui est bon pour moi ou pas, de prendre soin de moi sans culpabiliser. J’ai plus de recul”

Ça n’a pas été immédiat. L’épuisement profond demande du temps.
Mais au fil de l’accompagnement, quelque chose a changé. En profondeur.
Un réalignement intérieur, une reconnexion à ce qui compte pour elle.

Aujourd’hui, Carine avance avec plus de clarté, plus de présence, plus de respect pour elle-même.
Elle sait reconnaître les signaux d’alerte, et elle n’attend plus d’être au bout pour s’écouter.

 

Et toi, tu en es où ?

Peut-être que tu ressens cette fatigue-là.
Peut-être que tu sens que quelque chose est en train de lâcher.
Ou peut-être que tu veux agir avant d’en arriver là.

Il est toujours temps de t’écouter.
Il est toujours possible de retrouver ton énergie, ton souffle, ta lumière intérieure.

Et si c’était maintenant le bon moment pour t’occuper de toi ?

 

Pour aller plus loin

Si tu ressens cet appel intérieur à t’alléger, à souffler, à reprendre ton espace, je t’accompagne avec douceur et profondeur, à ton rythme.

➡️ Tu peux me contacter ici pour en parler ou pour demander ton appel découverte de 20 minutes gratuit afin qu’on fasse le point ensemble : https://wa.me/message/YH4HMNFVVC2UA1

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